Tout le monde fait des rencontres déterminantes dans une vie et ce, quelles que soient des étapes de celle-ci ou les âges. C’est donc avec beaucoup d’émotions que j’écris sur la mort de ce grand historien et grand homme, tout court, que fut Pr. Sidiki Kobélé KÉÏTA. Les mots sont faibles pour dire ce que je ressens depuis maintenant 2ans (27 avril 2021-27 avril 2023), et ce que je ressentirai toujours, à chaque évocation de cette étoile guinéenne incommensurable. Une intense secousse émotionnelle qui me contraint au balbutiement et au silence.
Pr. Sidiki Kobele KEITA était une personnalité très influente qui a grandement vulgarisé l’histoire de notre pays partout où il est passé. Grâce à ses livres, ses conférences, ses rencontres, il a permis à de nombreux guinéens de se réapproprier et de mieux connaître la Guinée. Ses différents travaux , d’une extrême qualité, continue de faire des heureux dans le milieu universitaire et scientifique. Il avait la vérité historique chevillée au corps, infusée dans l’âme, vibrant ardemment dans toutes les sphères de l’esprit.
La mort de cet éminent Professeur est une grande perte pour la Guinée ainsi que pour la communauté scientifique Africaine.
Dans l’optique de la réécriture de l’histoire de notre pays, Pr. Sidiki Kobele KEITA aurait pu jouer un majeur. Ce, pour avoir été pendant plusieurs années Directeur national des archives au temps de la Révolution, chef de cabinet civil à la présidence de la République et Enseignant-chercheur à L’université Gamal Abdel Nasser sous le feu Général Lansana Conté.
L’œuvre de l’Homme est vivante. Son immortalité parmi nous, dépendra des Guinéens éveillés qui sauront l’apprendre, la comprendre et la transmettre.
Je vous pleure d’un œil, et de l’autre, je vous salue et me réjouis pour vous, Elhadj Sidiki Kobélé Keita. Un Serviteur de l’Eternel ne meurt pas, il mute! Il transmute.
Fraternelles condoléances à votre famille, union de prières et d’espérance avec toute la Guinée fière et digne!
Repose en paix cher Professeur. Que Dieu vous pardonne. Amina !
Par Khalil KABA