On est encore loin du jour 120 de l’année 2021, mais nous avons estimé bon de prendre la température pour vous. Tenez! Le climat pré-électoral qui prévaut dans les camps adverses est, pour le moment, empreint de civisme. Les critiques formulées à l’encontre de chaque concurrent sont acidulées, certes, mais la chaleur des échanges aromatise l’apport de chaque candidat au football guinéen.
Ce climat tempéré laisse se déployer une campagne policée. Ainsi l’on est servi de critiques du genre : « Ce KPC est pistonné par certains perdants et membres du club des jaloux » ; « Antonio est disqualifié, il été lâché par les autorités du pays» ou encore, « Souaré vient d’essuyer un revers électoral dans sa candidature au comité exécutif de la Caf ». Malgré cela, tout laisse à croire que le challenge est loin d’être trop risqué pour le candidat sortant.
Sa notoriété de capitaine de la transformation positive de l’indice du football guinéen sur le toit africain est l’un de ses arguments de campagne. Cependant, pour préserver son poste face aux sérieuses prétentions d’un challenger, qu’il appelle affectueusement « mon fils », le président sortant de la Féguifoot devra voir dans la candidature de KPC non pas l’image d’un crapaud qui envie la masse du taureau ou tout au moins d’un prétentieux qui ose défier le mont Nimba qu’il représente dans le football guinéen, mais un chef d’équipe qui s’est préparé minutieusement au duel électoral dans lequel ce «fils» n’entend pas faire de cadeaux au ‘‘pater’’. C’est une question d’honneur pour qui a osé et pour qui est défié. CQFD.
Par Diallo Alpha, lepopulaireguinee.com