Finalement, le Président AC, a decidé de soumettre au peuple une nouvelle constitution, en violation flagrante des principes démocratiques et de l’Etat de droit.
Il s’agit ni plus ni moins d’un coup d’État constitutionnel, d’une forfaiture et d’une haute trahison pour violation de son serment de respecter et de faire respecter la Constitution de mai 2010.
Si la Constitution guinéenne de mai 2010 prévoit la possibilité d’une révision, elle ne prévoit pas l’adoption d’une nouvelle constitution.
Modifier une constitution ou adopter une nouvelle constitution pour se maintenir au pouvoir et empêcher l’alternance démocratique est une forfaiture, une haute trahison sévèrement condamnée par la Constitution du 7 mai 2010 et par la CEDEAO et L’UA, à travers respectivement le Protocole et la Charte africaine sur la gouvernance et la démocratie
Une Cour constitutionnelle ne peut pas apprécier la constitutionnalité d’une nouvelle constitution. Cela n’a aucun sens en droit ou en sciences politiques. C’est tout simplement illégale et ridicule.
La position de l’UFDG est connue. Elle s’inscrit dans le combat du front national pour la défense de la constitution (FNDC)
Que DIEU sauve notre beau pays !
El Hadj Fodé Oussou Fofana