Le FNDC est une plateforme circonstancielle de concertation et de mutualisation des efforts citoyens pour atteindre un ensemble d’objectifs communs. Alors si ce n’est que pour dire des betises, comment un ministre peut-il envisager la dissolution de ce qui est informel ? Faut-il une autorisation administrative pour se réunir, échanger afin d’envisager des actions collectives pour défendre une constitution ?
Etant donné que la défense des principes démocratiques est un devoir citoyen et non une démarche exclusivement politique, toutes les entités de la nation ont l’obligation de se mobiliser autour de l’identité de leur choix pour agir quand les fondements de la république sont menacés.
D’ailleurs le ministre Bourema Condé, de part son passé et ses actes administratifs caractérisés par l’injustice, la discrimination et la haine, s’est définitivement disqualifié pour parler de respect de la loi ou proférer des menaces contre les partis politiques ou les organisations de la société civile. C’est pourquoi il doit impérativement comprendre que l’autorité de l’Etat ne s’exerce que dans le cadre de la loi et non selon les humeurs ou l’agenda politique mesquin des administrateurs zélés dont la seule ambition est de renforcer leurs positions opportunistes auprès d’un président vieillissant qui est au crépuscule de sa carrière politique.
Enfin, tout ceci ne fait que demontrer que la peur, la paranoïa et la panique sont les principales caractéristiques de la gouvernance en déclin du régime d’Alpha Condé. Et ses courtisans collaborateurs, par leurs attitudes et propos ne font que précipiter la désintégration du système comme s’ils n’étaient en réalité que des complices déguisés des acteurs du changement.
Aliou BAH
Président de l’organe provisoire du MoDeL