C’est une forme d’offensive pour le Front National pour la Défense de la Constitution. Opposés au projet de changement constitutionnel, les frontistes entendent explorer toutes les voies nécessaires, outre les manifestations de rue, qui ont déjà endeuillé environs 10 familles en Guinée depuis le lundi 14 octobre dernier, suite à des violences meurtrières à Conakry et à l’intérieur du pays.
Pour empêcher le Président Alpha Condé de briguer un troisième mandat en procédant au changement de la Constitution de Mai 2010, le FNDC a saisi la CEDEAO, l’Union africaine, l’OIF et l’ONU, par rapport à la crise qui sévit en Guinée.
Dans une note publiée par les défenseurs de la constitution de Mai 2010 dans la soirée d’hier jeudi, on note la saisine des institutions africaines et internationales pour demander à ces dernières de contraindre l’actuel chef d’Etat guinéen à renoncer à son projet de nouvelle constitution. Ceci, pour permettre d’éviter une nouvelle crise politique qui pourrait tourner à l’envers pour le pays.
Voici le communiqué du FNDC parvenu à notre desk dans la soirée de ce jeudi