L’élite abuse du peuple, l’élite se doit de prendre conscience et s’arrêter avant que le peuple ne l’arrêt à son réveille. Car tout se dit au nom du peuple et la nation, mais en réalité rien ne s’emble se faire pour le peuple, donc pour la nation.
A cet stade, où la banalisation de l’intérêt national a atteint une dimension, au point que seule des prises de positions subjectives ou partisanes semblent être perçues comme étant les options du courage politique ou de l’engagement citoyen, même si aucun impact ou résultat positif n’est perceptible sur la vie des citoyens, un don de soi pour le sursaut national est indispensable. C’est possible, que tout le monde semble se verser dans cette subjectivité ou quête à l’intérêt personnel comme une course à la montre, dans laquelle chaque minute perdue est considérée favorable à l’ennemi préconçu dans notre âme insatiable à la quête d’une chose jamais retrouvée, ce sursaut est bien possible.
Comment comprendre que nous avons manifesté ou dialogué plus que tous les pays de la sous-région ou voir même de l’Afrique ces deux (2) dernières décennies, nous sommes toujours les plus nécessiteux d’un dialogue franc dans le respect et la compréhension mutuels pour l’intérêt de la nation ?
Comment comprendre que plus il y a des leaders d’opinions qui émergent sur l’espace public politique et social avec des sacrifices immenses consentis par le bas peuple, plus la corruption, le recul du niveau du débat public, la violence et la violation des droits humains prennent de l’ampleur ?
Le pire est que, les ainés ou les plus nantis au sein de l’élite ont décidé, non pas du transfert des vertus et valeurs à la jeunesse, mais plutôt l’affamer et l’instrumentaliser au nom d’un supposé intérêt de la nation.
A titre illustratif :
Voyez Le FNDC, qui s’illustre par la théorie de l’audace et du courage citoyen dans les appels à manifester sur le dos des pauvres citoyens, sans jamais être un exemple d’engagement de ses leaders par leurs présences sur le terrain pour des manifestations ‘’autorisées’’ ou non. Mon conseil, c’est de prendre conscience de l’enlisement et revoir la copie, si le combat est pour la nation.
Que dire, si ce n’est de lui donner de la valeur, de l’un des plus frivoles pour ne pas dire le plus des mouvements politiques ou sociaux de l’histoire récente du pays. La CODENOC, qui n’a été en réalité qu’opportuniste et trompeuse sur le dos du Président de la République. Mon conseil, c’est de savoir, que tout fini par finir et le passé rattrape.
Mon conseil commun et mon invite aux uns et aux autres pour la solution, c’est de revenir de toute urgence au tour de la table, où avec la conscience patriotique qui permet de voir la nation en face et la responsabilité citoyenne de se remettre en cause, en 72 heures de dialogue franc et responsable, je garantie par la grâce de Dieu une solution durable dans l’intérêt de la nation, qui pourrait même prendre en compte les appétits/intérêts qui sont objectifs de part et d’autre.
Vive l’unité Nationale, Vive la Paix et la Démocratie ;
Vive la République, Vive une CEDEAO forte pour l’UA forte avec un monde plus lobbyiste.
Abdoul Sacko, Activiste consultant sur des questions de conflits et de jeunes.