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UFR, un parcours politique qui n’a jamais dérangé avec une fin qui n’attriste personne (Opinion)

C’est une fin de parcours politique qui n’attriste personne, qui ne crée l’émoi nulle part et ne bénéficie de compassion chez aucun citoyen.

La mort politique de l’UFR est plutôt un coup de grâce pour la classe politique d’opposition, très souvent confrontée à la nature double de son leader, aux dons de revirements spectaculaires de Sidya Touré ou sa puissance d’ubiquité. C’est lui seul et par miracle qui peut être à la fenêtre et se voir à la rue, tellement rompu au double jeu et au double langage.

Le Guinéo-ivoirien, conduit à la retraite politique anticipée est une victime de ses propres turpitudes, de ses incohérences, de son manque de leadership et de son égoïsme exagéré.

Lui, dont la nature fait bon ménage avec les sales combines politiques a été surpris de se voir congédié par l’histoire, repoussé par les siens et désavoué par son époque.

D’hier à aujourd’hui et jusqu’à sa retraite politique non officiellement actée, Sidya, malgré ses illusions à lui de se faire passer pour un Grand quelqu’un dans l’histoire récente de la Guinée, s’est toujours retrouvé où ne veut personne et a fini comme personne ne souhaite. C’est le sort cruel que la vie réserve à tout traitre, vivre sans gloire et mourir sans honneur.

Dans un portrait, somme toute, le Ministre d’État Tibou Kamara a bien décrit l’homme sans caricature. ‘’ C’est un éternel second’’.

Un homme qui voulait s’entourer de mystères, se construire sur des légendes afin de s’offrir un destin qui n’est nullement possible que dans l’imagination d’un homme qui ne vit que de ses rêves ou de ses tentations, loin de la vérité et de la réalité.

Sidya qui n’a jamais perdu le goût de vivre un seul instant dans le fauteuil de chef, malgré son éloignement par tous et son rejet par tout le monde, continue dans ses intrigues habituelles et par sa culture d’outrage et belliqueuse d’inciter ses militants salariés à la SOFIG aux invectives.

Comme l’adage nous enseigne : ‘’ un serpent édenté ne mord plus’’. Et pour le paraphraser dans son propre autoportrait : « Un chat ganté n’attrape pas souris ».

Le parcours maigre et squelettique de l’UFR sous Sidya Touré, qui avec l’épreuve du moment, s’est transformé à ‘’ monsieur tweets’’ est l’expression d’une fin de parcours douloureuse.

Aucun leader ne veut avoir pour modèle, Sidya Touré ni connaitre le même parcours désastreux que lui.

Le temps, meilleur juge de l’histoire, a fini par révéler la vraie nature humaine politique de Sidya Touré.

C’est le dernier Balla Fasséké de notre landerneau politique. Il faudra lire l’épopée du manding pour cerner l’homme. Traitre ou pas ? Légende raconte. Dommage !

Tierno Djibi Sow.

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