Quand les éléphants se battent, les souriceaux gagneraient à se mettre à l’écart, dit-on. Assurément, certains minus n’ont pas cette sagesse et sont tentés de suivre aussi, car beaucoup parmi eux confondent, allègrement, l’honneur et la dignité du libre engagement, à l’aliénation et la servilité de ‘’ton pied, mon pied” ou le zèle excessif de la condition d’esclave fou : ‘’Tue-moi, mais épargne mon bien-aimé et bienfaiteur maître”.
Il en est ainsi hélas d’un petit perroquet, sans voix ni voie, de l’UFR qui veut désespérément se faire entendre chaque fois qu’il est fait état des turpitudes de son nabot de maître. Pour impressionner et tromper qui ? En attendant, avec le « charme » d’un babouin et la « grâce » d’un fervent adepte de Bacchus qu’il est, il essaye de faire le paon comme on en a pris l’habitude dans cette faune politique, dans un numéro de cirque insipide qui n’amuse plus personne.
A quoi ressemble ‘’un chat qui n’attrape pas de souris” ? Exactement, à un parti qui n’a plus d’électeurs, un leader qui fait des allers et retours entre les différentes familles politiques, incapable de constance et de cohérence, surtout parce qu’il se croit plus malin que tous et capable d’abuser tout le monde pour parvenir à ses fins.
Maintenant qu’il est démasqué par tous, il en veut à tous et voudrait aussi nuire à tous. On savait que Sidya Touré était doué pour les intrigues, on découvre maintenant qu’il joue à « qui-perd-gagne ». Plus grave encore, chacun a compris qu’il est un homme qui ne gagne jamais ses paris, perd toujours ses duels. Peu importe ! Notre petit bonhomme chancelant dans ses bottes, entre deux bonnes cuites, met en branle ses pauvres cordes vocales chaque fois que son maître va mal ou est malmené dans les médias. Il ne peut s’affranchir, partir de ce parti qui tombe en ruines comme beaucoup d’autres responsables et personnes l’ont fait.
A-t-il seulement le choix, orphelin d’idées et de convictions, esclave nu d’un roi nu ? Comme il est et se montre toujours la risée publique, il n’y a que Sidya qu’il peut servir ou qui peut se servir de quelqu’un comme ça. Alors, il a endossé le manteau de « l’idiot utile » de ce parti moribond. Et on peut dire que ce petit bonhomme, Sida de notre politique, pense avoir trouvé le souffre-douleur, par excellence, de ses nombreuses peines d’un destin contrarié, de sa retraite politique forcée et si cruelle.
Ce petit bonhomme qui défie les âges et les règles, a continué, sans coup férir, à être Président de la jeunesse de l’U-Fin-Ere, après avoir dépassé la limite d’âge de loin et depuis longtemps, n’est pas un tricheur ni un imposteur, ‘’car nul n’entre à l’U-Fin-Ere, sans l’être”, s’est converti en clown médiatique d’une grosse épave qui flotte dans les nouvelles eaux politiques guinéennes. Et, comme toujours, ils rament à contre-courant et comme toujours, ils ne seront jamais à quai.
Bref, l’U-Fin-Ere, donne l’image d’un bateau ivre dont sautent tous ceux qui ont encore un minimum d’intelligence et de baraka (ce n’est pas donné à tout le monde), et qui coulera aussi fatalement que le radeau de la Méduse. Un homme en fin d’histoire, un parti en fin de parcours, sans honneurs ni gloire, c’est Sida politique et son parti, avec comme épitaphe, bien méritée : « tu es né gadoue, tu es retourné gadoue ».
Dieu soit loué !
Tibou Kamara