Le rappeur franco-guinéen, MHD, mis en examen et incarcéré depuis janvier 2019 pour « homicide volontaire » suite à une rixe mortelle à Paris à l’été 2018, a été libéré ce jeudi et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé plusieurs médias français dont AFP.
Le mandat de dépôt du musicien expirait jeudi, et son avocate Me Elise Arfi a confirmé qu’il avait été libéré en milieu de journée. Il pourrait toutefois retourner en détention prochainement, si la cour d’appel de Paris infirme le 23 juillet une ordonnance de non-prolongation de sa détention provisoire.
🚨 MHD a été remis en liberté sous contrôle judiciaire !
— RAPRNB (@RAPRNBmag) July 16, 2020
Pour rappel, la justice française a ordonné en début de mois de février, le maintien en détention provisoire de MHD, le rappeur parisien mis en examen dans l’enquête sur l’agression mortelle d’un jeune en juillet lors d’une rixe entre bandes à Paris.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris avait confirmé, lors d’une audience à laquelle était présent l’artiste parisien de 24 ans, son placement en détention provisoire, ordonné le 17 janvier par un juge d’instruction qui l’avait mis en examen pour « homicide volontaire ».
Le 6 juillet, un jeune de 23 ans avait succombé à un passage à tabac et à une blessure à l’arme blanche dans le Xe arrondissement de la capitale, « un règlement de compte entre bandes du Xe et du XIXe arrondissement » qui avait impliqué une quinzaine de personnes, avait indiqué au moment de sa garde à vue une source proche de l’enquête. « Plusieurs jeunes du XIXe étaient descendus sur le Xe en mode « opération punitive » », avait relaté cette source. Or ce jour-là, la voiture du rappeur, originaire du XIXe arrondissement, aurait été aperçue sur les lieux.
Dès la mise en examen de son client, Me Arfi avait fait savoir dans un communiqué que celui-ci contestait « toute implication dans cette rixe, sa présence sur le lieu des faits n’étant pas avérée ».
« Dès qu’il en a eu connaissance, Monsieur Sylla s’est rapproché du juge d’instruction en juillet 2018 par l’intermédiaire de son conseil, pour indiquer qu’il se tenait à la disposition de la justice pour expliquer les circonstances dans lesquelles son véhicule avait pu être utilisé dans le cadre de cette affaire », avait-elle expliqué.
A suivre…
Reveilguinee.info