Le 1er décembre 2020 à Wanindara quartier situé dans la commune de Ratoma-Conakry des assaillants à moto ont ouvert le feu sur des policiers en mission de sécurité dans la zone, faisant un mort et des blessés au rang de la police. Face à cet acte crapuleux :
- Nous condamnons avec vigueur cet acte attentât contre des éléments des forces de sécurité ayant coûté la vie à un agent et blessé 3 autres agents et des civils.
- Nous demandons à tous de laisser la justice faire son travail dans la diligence, le professionnalisme et la transparence pour que les commanditaires, les complices et coupables soient retrouvés et condamnés à la hauteur de leur forfaiture;
- Nul ne doit se substituer à la justice, c’est à elle de faire son travail dans une indépendance totale. Qu’en lieu et place du commandement de la police la responsabilité revient au procureur de faire appliquer la procédure en la matière
- La question de la violence à Conakry est complexe et sérieuse, mais sa résolution est multi acteur et surtout repose sur le dialogue citoyen structuré pour renaître la confiance entre les citoyens, les autorités locales, les forces de sécurité ;
- Convenir après un dialogue structuré et sincère d’un agenda de développement centré sur les enjeux et besoins locaux.
- Dans ce cas, la société civile doit être mise à contribution pour mener un travail préalable de mise en confiance des citoyens;
- En conclusion, la réalité le problème de Wanindara en particulier et l’axe en général est social, économique et culturel. Il se manifeste par le manque d’infrastructures locales, le chômage, le déficit de Dialogue dans un contexte d’incivisme, de méfiance née de l’accumulation de mépris, rancœurs, frustrations, violences politiques entretenus voir aggravés par des antécédents de répression, de manipulations et victimisation politiciennes vieilles de plusieurs années.
Dr Dansa Kourouma