Le club anglais de Manchester City avait été le premier à sonner le retrait. Chelsea a suivi, quelques heures plus tard. Reste trois clubs espagnols et trois autres italiens. La Super Ligue n’abandonne pas pour autant son projet.
Les menaces des hautes instances du football et le tollé des clubs de supporters ont eu raison des mutins, ceux d’outre-Manche du moins, soit quasiment la moitié. Emmenés par le Real Madrid et la Juventus Turin, ces clubs dissidents pensaient convaincre le monde du football en proposant plus de matches à fort enjeu, et visaient des revenus colossaux en s’assurant un ticket permanent dans une épreuve quasiment inaccessible aux autres équipes du continent… Ces géants du foot européen ont finalement explosé en plein vol de manière aussi tonitruante qu’ils avaient fait sécession dans la nuit de dimanche à lundi.
En 48 heures, ce projet de compétition privée porté par douze grands clubs dissidents a déchiré le foot européen… avant de vaciller face aux défections des six clubs anglais, emmenés par Manchester City
La Super Ligue veut « remodeler » le projet
Après ce dernier en début de soirée mardi 20 avril, Liverpool, Manchester United, Tottenham, Arsenal puis Chelsea dans la nuit ont annoncé se retirer du projet controversé de Super Ligue européenne dissidente, dans des communiqués distincts.
« Après vous avoir écouté, ainsi que la communauté élargie du football ces derniers jours, nous nous retirons de la Super Ligue envisagée. Nous avons fait une erreur et nous nous excusons pour cela », ont même tweeté les Gunners d’Arsenal, alors que Chelsea, dernier club anglais encore impliqué, devrait bientôt leur emboîter le pas, selon les médias.
Il ne resterait que six clubs impliqués dans la Super Ligue : le Real Madrid, le FC Barcelone, l’Atletico Madrid, l’AC Milan, l’Inter Milan et la Juventus. Face à ce flop qui se dessine nettement, la Super Ligue a annoncé dans la soirée vouloir « remodeler » le projet.
Avec Rfi