Nous sommes en période des grandes pluies, et nos routes offrent un autre visage d’elles sur plusieurs axes de Conakry. C’est le cas de l’axe Madina, Constantin, Bonfi, Gbéssia, situé sur la route le Niger (Commune de Matam) où, les citoyens ont du mal à circuler pour vaquer à leurs affaires.
Cet axe, pourtant très emprunté par les hommes d’affaires, les vendeurs ambulants, conducteurs de taxis (voitures et motos), et tant d’autres, se trouve dans une situation très pitoyable. Sur cette route, les nids de poule dictent leurs lois aux usagers, qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Pendant cette saison pluvieuse, en lieu et place de ce qu’avait promis le ministère des Travaux Publics, dans son slogan « nos routes vont parler », c’est plutôt l’inverse. Elles parlent mais avec une image peu reluisante et une dégradation très poussée.
Outre les conducteurs d’engins roulants, les piétons se livrent à un exercice difficile à pratiquer. Pour circuler, il leur faut des bottes. D’autres sont obligés de sursauter afin d’éviter de subir la colère des troues et de la boue. Les ordures, les eaux stagnantes, sont évidemment leurs ennemis jurés.
La laideur de l’axe Madina, Constantin, Bonfi, Gbéssia, pousse certains citoyens à interpeller l’Etat. Ils demandent au Gouvernement dirigé par Ibrahima Kassory Fofana, de trouver très rapidement une solution à leur problème.
A suivre…
Globalguinee.info