Il l’avait pourtant annoncé lors d’une rencontre qu’il a eue avec les associations de presse privée. Le Ministre de l’Information et de la Communication, Amara Somparé, a lancé mercredi, la première session ordinaire du cadre permanent de concertation entre la presse privée et celle publique. La cérémonie d’ouverture a eu lieu dans la salle du 28 septembre du Palais du peuple.
Plusieurs représentants d’organes et d’associations de presse ont pris part à ces assises et échangent sur les problématiques liées à la professionnalisation des journalistes en Guinée. Selon le patron du département de l’information et de la communication, la création de cette structure qui est l’un des organes consultatifs du département, s’inscrit dans le cadre du vaste programme de reconstruction de la presse nationale, mis en chantier par le gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’État.
« Elle vise à professionnaliser les médias dans l’environnement numérique par des réformes du cadre institutionnel et normatif », a déclaré Amara Somparé.
Dans son discours de circonstance, le ministre Somparé ajoute que l’opérationnalisation de cet espace d’échanges et de proposions pour une meilleure pratique de la profession du journaliste en Guinée, marquera une tournante décisive dans la vie de la presse nationale. Selon lui, la mise en place d’un cadre institutionnel technique et formel de concertation entre la presse publique et celle privée est l’expression de la volonté politique du gouvernement de faire de la presse nationale un axe essentiel du renforcement de notre démocratie.
« Cet organe servira de tribune de débats entre professionnels de médias sur toutes les questions relatives au domaine. Il créera une synergie d’actions pour le renforcement des capacités des journalistes et des techniciens », a-t-il tenu à préciser devant plusieurs hommes de médias.
Au cours de cette rencontre, faut-il l’exhiber, une minute de silence a été observée à la mémoire d’Alkaly Mohamed Keïta, Ibrahima Yansané et Mohamed Soumah, trois membres de la corporation, ayant rendu l’âme à Conakry en l’espace de deux jours. Un geste qui a marqué les esprits dans la salle.
L’aboutissement de ce cadre permanent de concertation entre la presse privée et celle publique sera un ouf de soulagement pour la corporation. Il va certainement renforcer les liens de solidarité, de fraternité et d’entraide entre hommes de médias.
A suivre…
Ibrahima CAMARA