C’était l’un des préalables posés par les syndicalistes lors du début des négociations à la Fonction Publique avant tout retour à la table de discussion. Après la libération des Enseignants du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) jeudi à Conakry, les négociations pourraient bien reprendre dans les prochains jours avec le Gouvernement.
Pour preuve, l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), d’Abdoulaye Sow, qui avait brandit une menace de grève si toutefois leurs camardes du Slecg avaient été condamnés à l’issue du procès au Tribunal de Mafanco, a finalement désisté.
Juste après le verdict final rendu par le TPI de Mafanco, Abdoulaye Sow a, alors annoncé la reprise des négociations avec le gouvernement à propos de la grève dans le secteur éducatif.
« Aujourd’hui est un jour béni pour nous tous. C’est la victoire de la raison, la victoire de la justice guinéenne, la victoire de nos avocats et le résultat du combat noble que le système éducatif est en train de mener pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants guinéens. Nous sommes fiers de la justice. Chaque guinéen, là où il est, doit être fier de nos avocats. Nous avons de bons avocats en Guinée et le droit a été dit. Nous sommes fiers et nous allons continuer le combat ça ne s’arrêtera pas » a d’abord déclaré le secrétaire général de l’USTG, avant de préciser.
« Maintenant qu’on avait entamé les discussions avec le gouvernement nous allons retourner sur la table de négociations, on va continuer à discuter pour que le gouvernement guinéen nous fasse des propositions pour sortir de cette crise. Nous allons négocier pour sortir de cette crise. Nous voulons la paix pour ce pays mais la paix se construit par la justice. Il faut qu’il ait de la justice dans ce pays-là», a ajouté Abdoulaye Sow, le général de l’USTG, l’une des plus puissantes centrales syndicales de la Guinée.
A suivre…
Fatoumata Binta DIALLO