Le procès des enseignants du SLECG arrêtés à Conakry, devait se poursuivre ce mardi 21 Janvier 2020. Le délibéré du Tribunal de Première Instance de Mafanco était pourtant attendu par la classe syndicale, notamment le camp d’Aboubacar Soumah et d’Abdoulaye Sow de l’USTG.
L’affaire a été renvoyée au Jeudi 23 janvier prochain. Le tribunal évoque un manque de personnel de sécurité pouvant assurer le déplacement des détenus et la sécurisation du tribunal.
A en croire le Procureur de Mafanco, qui a requiert lors de la dernière audience 8 mois d’emprisonnement à l’encontre des prévenus, tous les agents de maintien d’ordre sont déployés ce jour sur le terrain, pour rétablir la sécurité publique, en cette journée de manifestation dite de résistance active du FNDC.
Pour rappel, ils sont une dizaine d’enseignants qui croupissent depuis plusieurs jours à la maison centrale de Kaloum. Ils sont poursuivis pour menaces, injures, coups et blessures volontaires et violences.
Vendredi dernier, lors des plaidoiries et réquisitions, le procureur a requis six (6) mois de prison contre sept (7) enseignants et la relaxe pour les autres, alors que les avocats des prévenus demandent la relaxe pure et simple de leurs clients.
Ces arrestations sont intervenus alors que le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) sont en grève. Aboubacar Soumah et ses camarades réclament une hausse salariale de 8 millions négociables. Pour l’heure, et le Slecg et l’USTG (leur centrale mère) refusent toute négociation sans la relaxe de leurs camarades syndiqués « injustement arrêtés ».
A suivre…
Fatoumata BINTA DIALLO