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Grève des enseignants : la marche suspendue ou pas, Tibou lui, reprend le dossier en main…

Pourtant promis par le chef du gouvernement, la radiation des enseignants grévistes pour abandon de postes, devra attendre encore. Et pour cause : une lueur d’espoir se faufile à l’horizon. Minimisé par les enseignants, Ibrahima Kassory Fofana sera donc mis à l’écart pour gérer la crise, et obtenir une solution immédiate à cette crise qui frappe à plein fouet le système éducatif guinéen. Désormais, c’est le ministre d’Etat, de l’industrie, des petites et moyennes entreprises, Tibou Kamara, par ailleurs conseiller personnel du chef de l’Etat qui est déléguée auprès des enseignants.

Les échanges ont pratiquement débuté il y a quelques jours, et ce dimanche 06 janvier d’ailleurs, des enseignants se sont entretenus avec le ministre Tibou Kamara, pour une éventuelle reprise du dialogue entre la partie gouvernementale et le Slecg dirigé par le syndicaliste Aboubacar Soumah. Des propositions « qui ne concernent pratiquement pas le salaire » ont été faites à Soumah et ses camarades. Sauf que pour l’instant, le Syndicat de l’éducation souhaite que le débat soit posé auprès de l’inspecteur général du travail.

A l’allure, aucun protocole d’entente n’a été trouvé indique Soumah à notre téléphone. Le Slecg campe toujours donc sur sa position, avec sa réclamation axée sur la modique somme de huit (8) millions négociables. Pourtant, le Gouvernement Fofana, veut d’abord qu’un recensement précède la question d’augmentation du salaire. Chose que les enseignants ne veulent pas entendre.

« Nous avons dit qu’il faut une proposition concrète sur les salaires avant d’aller au recensement», a-t-il confié tout court à Globalguinee.info.

La marche des enseignants suspendue ?

Initialement programmé ce lundi 07 janvier 2018, la marche de enseignants n’a pas eu lieu, alors que le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée avait obtenu un soutien de taille de la part des politiques, mais aussi de la société civile. Aboubacar Soumah se justifie.

« Les enseignants étaient déjà sur le terrain. Mais certains ont abandonné le terrain pour venir au siège (…) pour moi, la marche n’est pas suspendue. Mon chargé de communication a passé une information contraire », a-t-il démenti.

A suivre…

Moustapha CONDE

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