C’est un homme atypique au destin incommensurable et insubmersible, malgré la dure épreuve de l’adversité et la difficile rivalité de la gestion dont il est victime.
Amiral, Mamadou Antonio Souaré pour les uns, l’éternel dirigeant aux résultats inégalables et ineffables pour les autres, il est tout simplement l’homme de la situation, qui sort le football guinéen des ténèbres et qui incarne avec fierté le symbole accompli du Panthéon de l’histoire de la feguifoot. Il fait partie de cette mince et honorifique liste de grandes gloires inscrites dans la mémoire collective du monde des sports et de la culture.
Fort d’un très puissant empire financier qu’il a construit au fil des ans, il est cité parmi les plus gros employeurs du pays où le chômage bat son plein et où, décrocher son premier emploi est synonyme d’un véritable casse-tête assimilable à la dure traversée sur la route des ténèbres.
Tony, pour les intimes, loin d’un individualisme possessif, qui ne pense qu’à lui, rien d’autre qu’à lui seulement, mais, il rétribue son gain et offre un jardin d’Éden à ses compatriotes aux regards des innombrables actions qu’il ne cesse de consentir au seul bénéfice de ses concitoyens, dans la plus grande humilité. Il fait sans se plaindre, il t’offre sans te connaitre et sans contrepartie avec la plus grande discrétion.
De la culture au sport en passant par les autres organisations socioprofessionnelles, combien de guinéens dans le besoin, ont bénéficié de ses soutiens financiers et matériels ? Combien de prises en charge médicale tant au pays qu’à l’international ? Combien se sont rendus au lieu saint de l’islam à ses frais ? Combien de jeunes gens ont voyagé à travers le monde par son canal ou appui ?
Plus que Mécène de la Rome antique qui selon la légende, dépensait tout son avoir pour la les arts et les lettres, Antonio Souaré est un bon Samaritain sans commune mesure qui n’a d’égal pour le moment ni dans son pays et ni sur le continent. Car il donne aux autres plus qu’il n’en reçoit.
Un porte-bonheur pour le football guinéen
Plébiscité à la tête de la feguifoot en février 2017, avec un écart fleuve qui le sépare de son challenger, la maison du football connait depuis lors une profonde mutation et une entière révolution tant dans le fond que dans la forme. C’est un coup de balai d’une grande étendue qu’il a amorcé et qui porte ses fruits.
Contrairement à l’équipe de fripouilles sortante, au passé douloureux et regrettable, le visionnaire président Souaré a vite su rétablir l’ordre et imposer son autorité avec noblesse, reposant sur la grandeur de son inoffensive légitimé qu’il bénéficie des siens. Il a un capital de confiance inépuisable pour son franc-parler et sa connaissance respectable des arcanes du football africain et mondial.
Travailleur acharné, dévoué à la cause du football et déterminé pour son triomphe et à la reconquête de ses lettres de noblesse d’antan, le fondateur de Guinée Business Marketing (GBM) et actuel homme fort à la tête du football guinéen met à contribution chaque acteur de son cercle et responsabilise chacun pour une collégialité d’efforts, coordonnée avec une obligation de résultat personnel et collectif. L’esprit d’équipe et la mise en confiance de tout le personnel qu’il a su implémenter depuis son arrivée est l’une de ses marques de fabrique.
Aujourd’hui, force est de constater que notre football se porte mieux avec un avenir proche très annonciateur. Il a fait changer l’indice du football national, grâce aux très bonnes performances du Horoya AC. Sa vision globale et très ambitieuse pour le football et le sport en général, a permis à la Guinée de passer de deux représentants aux compétitions africaines à quatre désormais. Les spécialistes du cuir rond pourront enfiler comme des perles, les très précieux apports rendus au football guinéen par son Président accompli.
La rénovation complète du stade de nongo, baptisé ‘’ Stade Général Lansana Conté’’ et qui était dans un abandon total de près de dix ans.
La construction du Centre Sportif International de Yorkoguia à Dubreka, qui figure parmi les plus grands Centres Sportifs de la sous région.
Sans oublier que le Horoya AC est le seul représentant de l’Afrique au sud du Sahara en compétition inter-clubs.
La CAN 2025 en Guinée est l’autre grand défi qui l’attend, pour définitivement et irrémédiablement inscrire son nom dans le livre d’or du Panthéon du football national.
Il y’a de quoi en être fier.
La consécration sous régionale
Le 12 octobre 2019 fût pour le prodige de Wondima dans Kindia (ville de la Guinée) une date de consécration pour sa grande disponibilité en faveur du rayonnement du football africain et un nouveau départ de leadership dans la sous-régionale Ouest-africaine avec son élection pour un mandat de quatre ans à la présidence de l’UFOA, entendez par-là, Union des Fédérations Ouest-africaines depuis Dakar, la capitale du Sénégal. Il doit faire renaître les espoirs et incruster du renouveau et du dynamisme pour booster le développement de cette discipline dans sa zone A.
Les acquis de l’homme sont probants et les défis sont nombreux. Il mérite cependant une couronne en Or. Il mérite d’être célébré et porté au pinacle à son vivant. C’est un homme d’actions et grand symbole de fierté nationale.
Sans risque d’être démenti dans le temps, vous conviendrez avec moi et de manière élégante et éloquente que la maison du football guinéen à maintenant un héros dont aucune louange ne pourra déterminer et délimiter la nature de sa grandeur.
La légende continue !
Sanfa Malal Barry de l’Observateur