L’audience doit se tenir à Abuja dans la capitale nigériane, le 6 février prochain. En face, la partie civile composée d’un collectif des avocats dont Me Pepe Antoine Lama. L’Etat Guinéen est poursuivi pour « violation du droit à la vie, droit à un procès équitable, droit à l’intégrité physique, torture, traitement inhumain et dégradant.
Les faits de ce douloureux évènements remontent d’il y a 7 ans maintenant., quand Six (6) habitants du village de Zogota, relevant de la sous-préfecture de Kobéla, à 45 kilomètres de N’zérékoré, étaient massacrés dans leur sommeil par des militaires guinéens. Plusieurs habitations avaient été incendiées au cours de cette nuit du lundi 03 au mardi 04 août 2012. La justice tarde encore à faire la lumière sur ce drame malgré la soif pour les rescapés de connaitre la vérité dans ce dossier.
Les survivants de ce massacre ont raconté des horreurs orchestrées par des hommes en uniformes issus de plusieurs corps de l’armée et de la police. Des habitations ont été incendiées, des tortures ont été faites sur des personnes arrêtées.
En octobre 2018, l’Association les mêmes droits pour tous (MDT) a déposé une plainte devant la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Les souvenirs de ce massacre sont encore vivaces dans l’esprit des survivants de cette descente musclée des forces de défense et de sécurité à Zogota. L’expédition punitive avait coûté la vie à six personnes, avec la destruction de certains bâtiments et plusieurs arrestations. Certains villageois avaient réussi à saisir des véhicules appartenant aux soldats.
A suivre…
Alpha DAF