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Notre chère Guinée déjà fragilisée par les effets du double scrutin électoral face à la pandémie du Covid-19 (Par Abass Bangoura)

Louange à Dieu, Seigneur des mondes, Le Tout Clément, Le Très Miséricordieux par essence et par excellence!

Ya Allah! Ya Allah! Ya Allah!

En position de génuflexion sur le tapis de prière, je te confie l’Afrique et les Africains partout sur la planète, in extenso, et ma Guinée et ses Guinéens, en particulier.

Seigneur, ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter !

Efface nos fautes et pardonne-nous Toi Le Miséricordieux.

Tu es Notre Maître absolu, Accorde-nous donc la victoire sur cette pandémie imprévue, iconoclaste et dévastatrice sans distinction d’âge, de génération, de lieu de résidence sur l’étendue de cette terre que tu as créée et dont tu as la destinée.

La leçon est bien assimilée et nous promettons de changer, d’écouter davantage tes préceptes, tes recommandations.

Accepte ces requêtes, ces suppliques de notre part!

Car c’est Toi l’Auditent et l’Omniscient qui vient de nous prouver son omniscience face à la science des hommes qui se plient en génuflexion devant une once de ton pouvoir suprême, surtout dévastateur lorsque Tu le souhaites et le manifestes.

Les raisons de mes invocations et requêtes résident dans le constat ci-après :

En Guinée, nous ne savons vraiment plus à quel Saint nous vouer tant est grande notre désarroi.

L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) est l’organe habilité par l’Etat guinéen pour diagnostiquer et éradiquer ce fléau nouveau, iconoclaste appelé COVID 19 ou CORONAVID.

Mais sa démarche semble illisible pour la classification, la prise en compte des cas de figures (contacts suspects et/ou prouvés, cas confirmés, leur identification, leur traçabilité, etc..).

Une démarche incompréhensible pour le commun des mortels, le citoyen lambda.

Cette cacophonie, selon la communication de Dr Sakoba Kéita récemment dans les médias, serait due au refus de 300 suspects à répondre aux appels pour aller se faire dépister.

Que faire alors devant tant d’imprécisions ?

Par ailleurs, où sont passés les autres  passagers du vol Air France du 14 mars dernier à destination de Conakry, appelé le vol du COVID- 19 dont 4 passagers sont confirmés positifs de cette pandémie ?

Ceci prouve à suffisance que les risques d’être infectés sont plausibles, voire énormes.

D’autant plus que Dr. Sakoba Keita avait déclaré que « la plupart des malades isolés ont été tardivement détectés et seulement dans la deuxième semaine de leur arrivée en Guinée ».

Combien de personnes ont-ils rencontrés  (bureaux, visites familiales, de courtoisie, etc…) avant d’être testés?

Cet état de fait ne fait qu’engendrer des inquiétudes, une panique, voire une sérieuse psychose dans l’esprit de bon nombre de nos concitoyens.

Ce qui, selon l’OMS, représenterait de sérieux indicateurs.

D’après le premier responsable de l’ANSS, « tout cela constitue des risques d’explosion communautaires pour le pays ».

Que L’OMNISCIENT nous en préserve. Surtout dans cette période post-électorale sous tension.

Qu’Il agrée nos prières, nos sacrifices !

Qu’il absolve nos péchés et égarements !

Qu’il préserve la cohésion sociale qui est un impératif de survie pour toute nation !

Amine !

Abass BANGOURA

DG – BGDA

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