S’achemine-t-on vers une nouvelle crise dans le secteur éducatif guinéen ? Rien n’est moins sûr pour l’heure. Sur sa page Facebook, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée dirigé par Aboubacar Soumah, son secrétaire général a annoncé l’arrivée d’une nouvelle grève dès le 1er mars prochain pour dit-il, « refus catégorique du gouvernement de respecter le protocole d’accord du 10 janvier dernier ».
Dans cette déclaration publiée sur la toile et relayée par plusieurs médias locaux, le Bureau Exécutif National du SLECG informe l’ensemble des Enseignantes et Enseignants de Guinée de prendre toutes les dispositions nécessaires à compter du 1er Mars 2019 pour une nouvelle grève générale et illimitée qu’il déclenchera d’ici une semaine sur toute l’étendue du territoire nationale. Cela, vu le refus catégorique du gouvernement de respecter le protocole d’accord du 10 Janvier 2019.
« Le Bureau Exécutif demande à tous ses généraux des structures à la base de resserrer les rangs et de se tenir prêts », peut-on lire dans cette déclaration.
Cependant, l’annonce n’est pas du tout partagée par l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée conduite par le secrétaire général de la FESABAG, Abdoulaye Sow. Se confiant à un journaliste de notre rédaction dans la soirée du mercredi, M. Sow botte en touche la menace de grève et annonce que le travail abattu par la commission mixte, un point inclus dans l’accord du 10 janvier dernier, a déjà fini son travail.
« Les documents sont en ce moment à la Primature. Nous attendons la signature du Premier Ministre pour finaliser les choses », a-t-il confié.
Moustapha CONDE