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Dans un communiqué diffusé mardi soir à la télévision nationale, le Gouvernement guinéen est sorti de son silence suite aux trois cas de morts enregistrés lundi lors de la marche funèbre du front national pour la défense de la constitution en mémoire des victimes des manifestations des 14, 15 et 16 octobre dernier.
Au terme d’un conseil de sécurité sous l’égide du Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana, le gouvernement dit regretter les cas de morts enregistrés ce 4 novembre 2019, lors du cortège funèbre constitué par des formations politiques et le Fndc.
Ce cortège ajoute le Gouvernement, est parti de l’hôpital sino-guinéen pour l’enterrement des corps au cimetière de Bambéto. Il a été enregistré dans la même journée, 3 dépôts de corps dans nos unités hospitalières dont 2 venant de Wanindara et 1 de Koloma, tous 3 en dehors du périmètre de la cérémonie funèbre.
»Le gouvernement guinéen profondément attristé par cette regrettable situation présente ses condoléances émues au peuple de Guinée et aux familles éplorées » a déclaré le ministre de l’information et de la communication, Amara Somparé.
D’après le deuxième porte-parole du Gouvernement, concernant les allégations sur l’utilisation des grenades lacrymogènes dans l’enceinte du cimetière et dans les concessions familiales, toute la lumière sera faite conformément à la loi et au règlement en vigueur.
»Le gouvernement rassure l’opinion nationale et internationale sur sa détermination à mener à bout les enquêtes engagées pour que les éventuels auteurs subissent la loi dans toute sa rigueur » ajoute le communiqué lu par le ministre Somparé.
À suivre…
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